À sa sortie, j'avais été attirée par la couverture sobre mise en exergue dans une librairie à vivre. Vaincue par la taille de ma pile à lire[1], je n'avais osé m'adonner au tsundoku, puis récemment, j'ai trouvé une raison suffisante pour me laisser tenter. L'histoire est racontée du point de vue des deux héros, un homme, Tengo, et une femme, Aomamé[2], la trentaine alerte. Dans les deux premiers livres, les chapitres alternent entre les deux points de vue ; dans le troisième, un autre personnage fait sa (plus ou moins) brève apparition. Le récit progresse donc lentement, il boucle parfois, se répète, comme pour bien signifier que là il y a un élément important. J'ai été un peu déçue par le... Lire la suite