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septembre 2014

12/09/2014 22:33

Allez, je vais vous embrasser ?

D'habitude, je les repère de loin, avec leur regard brillant de prédateur, leur denture découverte ce qu'il faut par un sourire goinfre ; je les entends longtemps avant que de les voir, aussi, ils ont le verbe haut, pour qu'on les remarque, que les regards se dirigent vers eux, que le parterre les désire d'un mouvement implorant ; ils pourront y faire ainsi le choix de celle qui aura leur faveur. Trente ans de vie citadine, ça éduque. Mais là, je n'ai rien vu ni entendu venir. Déjà, la veille, un collègue avait tenté la chose ; il sait que je sais ce qu'il est, aucun de nous deux ne s'en cache et c'est devenu un jeu entre nous : je provoque innocemment, il tombe naïvement dans le panneau, je... Lire la suite

21/09/2014 18:12

Merci pour ce moment (Valérie Trierweiler)

Oui, bon, je l'ai lu. Bien que je n'aie pas l'habitude de me jeter sur le dernier best-seller[1] venu. Peut-être parce que j'ai lu des articles qui ne parlaient pas que des bonnes feuilles. Bref, je l'ai lu. Oui, bref, parce que comme dit Neil Jomunsi, ça se lit vite. Le style est celui de quelqu'un qui parle à bâtons rompus, qui vide son sac ; proche du langage oral, sans ses défauts. On passera sur les coquilles (huit d'après Bescherelle ta mère) et on ira lire l'explication de leur présence. Pour ma part, « électrocution » (en lieu et place d'électrisation) me reste quand même en travers de l'œil, surtout sous la plume d'une journaliste (même si elle est spécialisée dans la politique).... Lire la suite

24/09/2014 19:41

Adultère (Paulo Coelho)

C'est le deuxième ouvrage de Paulo Coelho que je lis, le premier ayant été, bien entendu, L'alchimiste. Le souvenir que j'en ai c'est de n'avoir rien compris au propos de l'auteur[1] et la sensation qu'il m'en reste, c'est d'avoir été déçue. Je ne dirais pas que pour Adultère, c'est pareil, mais la déception est tout autant là. L'histoire est racontée essentiellement sous forme de dialogues ou de monologues : le style est donc léger, presque oral, à peine écrit et il est parfois difficile à suivre. Sauf lorsque l'auteur se lance dans de grandes tirades philosophiques et spirituelles : l'écriture semble alors bien plus travaillée. Lorsque j'ai commencé à lire, je me suis sentie prise d'une... Lire la suite

27/09/2014 22:12

Jésus contre Hitler (Neil Jomunsi)

Alors que le Projet Bradbury débutait sa vie, Walrus faisait paraître le dernier épisode (et l'intégrale) de Jésus contre Hitler. Profitant des largesse de l'éditeur, je me suis offert, pour le Noël suivant, l'épisode 1 et je m'apprêtais à acheter l'intégrale lorsque survint le Ray's Day et l'occasion de bénéficier ce jour là de la générosité de la maison d'édition. Bref, JvsH ne m'a rien coûté, ce qui va m'obliger d'user de moyens honteux — et donc inavouables — pour que l'auteur puisse déguster des bretzels au petit-déjeuner. Ceci étant posé, quel est donc cet OÉNI[1] ? D'abord, vous prenez Chapeau melon et bottes de cuir, Les mystères de l'ouest et X-files et vous secouez. Très... Lire la suite