Dans le magazine Challenges daté du 2 février 2006, un article s'intitule : Les jeunes se résignent au CPE.

Le dernier paragraphe est rédigé comme suit :

Au-delà des joutes politiques, Challenges a voulu savoir ce que le CPE inspirait aux jeunes, à l'écart des partis et syndicats. Constat : la mesure inquiète les plus précaires, ceux-là mêmes que vise cette loi. Olivier, bac + 5, en recherche d'emploi depuis un an, s'insurge : « Le CPE est le fruit d'une idéologie selon laquelle être exploité et sous-payé vaut mieux que de ne rien faire ! » Lui affirme préférer travailler le soir au McDo pour chercher, le jour, un « vrai travail » . Au contraire, l'élite estudiantine, sûre de trouver rapidement sa pla­ce au soleil, voit le CPE plutôt d'un bon oeil.

Je n'ai pas l'impression que les mêmes mots ont le même sens pour tout le monde (précaires, bac+5, élite estudiantine) ni que les jeunes interrogés par Challenges aient été les mêmes que ceux qui ont manifesté leur mécontentement.

(Pourquoi j'ai pas fait prospective dans mes études, moi ?)