C'est une chose que mes loupiots m'ont apprise : même si tu sais, tant que tu n'as pas ressenti, tu ne comprends pas. Corollaire : dès que tu es ému(e), tu chiales. Et pas qu'un peu. Quand tu es heureu(x|se), tu ris ; triste, tu pleures. Et ému, ni bonheur, ni malheur, pourquoi tu pleures ? Pourquoi cette émotion entre-deux te fait basculer inexorablement vers les larmes ? Même si tu pleures de joie ou que ton rire est mêlé de larmes, les deux éléments sont toujours identifiables. J'aimerais bien en trouver un troisième qui soit un alliage, un nouveau composé, quelque chose qui ne me fasse pas fondre en larmes à chaque fois. Mais je n'ai pas la pierre philosophale qui m'illuminerait.

Dis, si tu la trouves, cette troisième voie, tu m'en parles, hein ? Je compte sur toi.