Des constats ont été faits :

  • opposition entre les filières professionalisantes (IUT ou UFR de Pharmacie, par exemple) et les filières généralistes : l'existence des formations de travailleurs prêts à l'emploi n'est pas récente. La création des IUT date de 1968 et celles de Fac. de Pharma. (ou médecine) de plus longtemps encore. Il faut tout un coup un débat pour constater ça ?
  • introduction de doses de contact avec le monde du travail en relation avec la formation suivie dans les filières généralistes : le monde du travail, tous secteurs confondus, peut-il accueillir en stage[1] tous les étudiants inscrits dans les filières généralistes (1 150 000 en 2004 et ça ne fait que croître) ?
  • que veut-dire le mot ''professionnalisation" ? : bin oui, faut pas confondre professionnalisation et spécialisation, ni formation de presse-boutons prêts à l'emploi et formation de citoyens travailleurs.
  • plus les taux d'échec en premier cycle

Des solutions on été proposées :

  • informer-informer-informer, sur les filières, le travail d'étudiant, les disciplines, la méthode de travail, les métiers : ah bon, c'est pas déjà fait par le service national d'information et d'orientation, ça ? Il sert à quoi alors ? Et je parie que les services universitaires du même nom sont inconnus de l'enseignement du second dégré. Et ça ? On n'est pas rendu...
  • exiger de chaque étudiant un Projet Personnel et Professionnel : à des gamins de 18 ans, qui n'ont pas de repère... Mais s'ils se plantent, ce n'est pas grave, il pourront en refaire un autre et encore un autre et encore un autre...

Bref, on ne sait pas trop par quel bout attaquer le problème surtout qu'on sait que ça va coûter cher, très cher. Et que la question de ce que la nation est prête à faire pour ses étudiants n'a toujours pas de réponse.

Note

[1] le contact avec le monde du travail