Les représentants[1] du peuple (quel que soit le niveau) :

  • qu'ils donnent envie d'être élus : qu'ils aient des idées pour les citoyens et non qu'ils ne soient préoccupés que par leur carrière politique ; qu'ils soient indemnes de toute condamnation et s'ils sont soupçonnés de faute(s), qu'ils soient suspendus immédiatement ou révocables si la faute avérée ;
  • qu'ils aient tous exercé une profession, fait partie de la vie civile, avant que d'être candidat ;
  • qu'ils n'aient que deux mandats : un local (maire ou président de regroupement de communes ou conseiller général ou conseiller régional) et un national (député ou sénateur) ; si le mandat local concerne une taille de population significative (750 000 habitants ?), qu'is ne puissent assurer un mandat national ; si la responsabilité locale est celle de la présidence de conseil général ou régional, qu'ils se désaissent de la responsabilité naionale ; de même et dans l'autre sens, si la responsabilité nationale est celle de la présidence de l'assemblée ou du sénat ; s'ils sont ministre, qu'ils se consacrent uniquement à cette tache et n'exerce plus aucune représentation locale ou nationale ;
  • qu'ils soient titulaires d'un mandat révocable à tout moment et unilatéralement (le représentant démissionne de ses fonctions ou est révoqué par consultation populaire) si la mission confiée n'est pas exécutée en conformité avec le cahier des charges initial ou si le représentant n'a plus les moyens de la réaliser.

Le vote :

  • qu'il soit obligatoire à condition que les votes blancs soient justement reconnus (on peut fixer les pourcentages non pas de voix mais d'inscrits) ;
  • qu'il soit ouvert aux étrangers s'il s'agit d'un vote local (jusqu'à l'échelon de la région).

Le peuple :

  • qu'il soit impliqué largement, par les biais des association, syndicats, etc. dans la préparation des propositions et projets de lois nationaux et dans les projets locaux ;
  • qu'il soit consulté de façon quasi-systématique pour les sujets touchant la commune, le département et même la région ;

Pour que les citoyens, qui vivent la vraie vie d'en-bas, qui ont des idées qu'ils mettent en oeuvre au sein des associations ou des syndicats ou des partis politiques, puissent avoir l'assurance que leurs représentants soient vraiment représentatifs, et non titulaires de blanc-seings, des idées des citoyens et de leur mise en pratique et soient à même de se consacrer pleinement à la mission qui leur a été confiée.

Note

[1] je mets tout au masculin : le politiquement correct féminisant commence vraiment à me hérisser le poil