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Deuzeffe pose (toujours) des questions

24/11/2012 19:50

Ressentir ou penser ? Ou les deux ?

L'art purge, donc. Il évacue les bouffées de violences envahissant l'être humain, lui permet ainsi de supporter la pression de la société.

Si la catharsis d'Aristote désigne la transformation de l'émotion en pensée, la monstration d'images de vraie violence engendre le mouvement contraire et la pensée se dissout dans l'émotion.

Alain Korkos in Esthétique de la violence - 24 novembre 2012

26/09/2009 11:15

Mmhh ?

Le goût insatiable d'un leader pour le pouvoir n'a d'égal que son incurable impuissance à l'exercer. Winston Churchill, (via asi)

16/09/2009 19:09

C'est beau non (et si vrai) ?

On n'est pas riche de ce que l'on a, on est riche de ce que l'on donne.

Témoin, journal de France-Inter, lundi 14 septembre 2009,

25/05/2009 22:57

Est-ce si vrai ?

Le Prince n'a plus d'autre soutien que la peur qu'il inspire quand sa vue n'excite plus dans le peuple que la haine et le mépris.

Julien Coupat, Le Monde, 23 mai 2009.

07/04/2009 22:26

On ne peut vraiment pas ?

On ne peut pas gouverner sans une adhésion minimale du peuple.

(Pascal Binczak, président de l'Université Paris-8, 6 avril 2009, sur {sciences²}

22/02/2009 21:17

Indépendance ?

Déclaration d'indépendance des universités

Préambule :

Il n'y a pas de contraintes supérieures en force à celles que l'esprit humain, qui les a toutes inventées, exerce sur lui-même sous la forme de la pensée. La pensée la plus puissante, c'est la plus exigeante. Vérité et création, beauté et justice, raison et déraison, arts et sciences, techniques et métiers, ne sont que quelques-uns des noms que les hommes ont donnés à cette exigence. Toutes les disciplines appelées à en assurer l'inquiétante existence en sont autant d'expressions. Tout pouvoir, politique, religieux ou économique, qui refuserait de se soumettre à cette exigence est voué à dépérir. Considérant que cette exigence et les conditions de son exercice n'ont pas à disparaître ni à s'effacer avec les pouvoirs qui s'en servent en prétendant les servir, nous, qui avons participé d'une façon ou d'une autre à l'exercice de ces droits et devoirs universels de la pensée, à ce travail qui s'il n'arrive pas toujours à se faire en commun ne saurait s'accomplir que sous les formes de gestes faits en public, avons entrepris d'énoncer les points d'intransigeance auxquels cette exigence nous contraint.

Article premier : L'indépendance de la pensée consiste à pouvoir expérimenter sous leurs déterminations propres les enchaînements de connaissance producteurs d'œuvres et de savoirs. Ainsi l'exercice de cette indépendance n'a de bornes que celles qui en assurent aux autres la possibilité d'en éprouver, attester, évaluer la validité. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par une communauté d'égaux autour de l'indépendance de la pensée.

Article II : Tout homme et toute femme possède en toutes circonstances un droit imprescriptible à vérifier l'égalité de son intelligence avec celle de tout autre.

Article III : Parmi les centres d'enseignement, de recherche et de création, seuls ceux dont les dispositions ont pour but supérieur de rendre effectifs ces principes s'appellent université.

Article IV : L'indépendance de la pensée est partagée entre tous ceux qu'elle engage dans une recherche, un enseignement ou des études. Elle doit être la même pour tous, quels que soient leur place dans l'université, leur provenance nationale ou sociale, leur appartenance confessionnelle et ethnique, leur âge et leur identité sexuelle.

Article V : L'université définit un espace qui interrompt la continuité avec les espaces où l'ordre est assuré par les forces publiques. La présence des forces de l'ordre n'y est légitime que lorsqu'elle concourt à l'exercice de la pensée libre.

Article VI : Quiconque s'engage et contribue à la recherche, l'enseignement ou l'étude doit pouvoir expérimenter une pensée critique sans faire l'objet d'aucune censure, répression, ou inquisition.

Article VII : La libre circulation des pensées et des savoirs repose sur un droit inconditionné d'accéder à tous les moyens et sources de la connaissance. Nulle censure ne saurait restreindre les sources mobilisées pour sa mise en œuvre.

Article VIII : La valeur d'une pensée ordonnée à la contrainte du vrai repose sur les seules exigences qu'elle doit aux protocoles de sa mise à l'épreuve : son évaluation dans l'université revient à ceux qui portent cette exigence dans la recherche, l'enseignement et l'étude. Elle est publique et contradictoire.

Article IX : La mission de l'université est une mission publique. Comme telle, elle doit être garantie.

Article X : La politique scientifique est commandée par la seule production des œuvres et des outils de la connaissance. Nulle contrainte de retour sur investissement ne peut déterminer le cours de cette activité ni la hauteur des financements qu'elle réclame. Il appartient à la puissance publique d'en garantir l'autonomie.

Article XI : Nulle personne désireuse de poursuivre des études ne doit être contrainte à y renoncer pour des raisons d'organisation financière de l'université. A fortiori elle ne peut être obligée d'hypothéquer tout ou partie de sa vie, ni d'accepter des atteintes à sa dignité.

Article XII : Toute société, tout Etat, qui contreviendrait à ces principes, est réputé ne pas avoir d'université.

Article XIII : Toute université désireuse d'appliquer ces principes possède un droit à se placer sous la protection élargie d'autres universités et d'organismes internationaux. Toute université signataire de cette déclaration s'engage à apporter son soutien à qui le lui demande, sur la base des principes énoncés.

Groupe XVII

20/02/2009 19:41

Gagner plus si travailler plus ?

Actuellement, dès que ma charge de travail dépasse le quota qui m'est imposé, j'ai le droit[1] de me faire payer le dépassement[2].

Demain, peut-être[3], je n'aurai plus le droit de demander cette rémunération complémentaire.

Je n'ai jamais cru à ce slogan de campagne[4]. Mais là ! Et ne croyez pas que ça ne concerne que quelques dizaines de travailleurs : "seulement" 70 000 personnes.

Notes

[1] que je n'exerce pas forcément pour 100% des dépassements

[2] rémunération qui, entre nous soit-dit, n'est pas supplémentaire mais complémentaire car, jamais au grand jamais, elle n'a été chargée...

[3] si Marie-Chantal ne comprend pas où est son intérêt...

[4] puisque justement, c'est un slogan de campagne...

04/06/2008 21:40

Péril Jaune ? Oui mais pas celui que l'on croit.

"Et pourtant elle tourne", France-Inter, 4 juin 2008 - Qu'y a-t-il dans la tête des jeunes Chinois ? - Emission consacrée aux 200 millions de jeunes chinois, nés dans les années 80, enfants uniques suite à la mise en place de la politique du même nom dans les années 70, enfants rois mais contraints. Entretien avec un jeune chinois qui fait du shoping (une fois par semaine, en fin de semaine, justement) :

  • Et pourquoi faites-vous du shoping ?
  • Parce qu'après le travail, il y a la vie. Et le shoping fait partie de la vie.

Parce qu'après le travail, il y a la vie.

08/05/2008 22:50

De la valeur du stock ?

Un éleveur de volailles en plein champ, dans une région agricole de France, a besoin de blé pour nourrir ses bêtes. Lorsque les champs attenants à son élevage étaient à vendre, il ne pensait pas qu'il aurait pu un jour en avoir besoin : maintenant, c'est trop tard, ils appartiennent à un autre paysan. Alors, notre éleveur demande au voisin cultivateur s'ils peuvent faire affaire quant à la prochaine récolte de blé. Les deux tombent vite d'accord : le cultivateur fera pousser du blé qu'il vendra à l'éleveur. Tous deux fixent ensemble, à la fin de la récolte, le prix de la marchandise et les dates de livraison ; notre éleveur n'a pas de lieu où stocker le grain, c'est donc le cultivateur qui le stockera dans ses silots et fera les livraisons. Le prix de la marchandise tient compte de ces conditions.

La première livraison se fait dés la fin de la récolte, au prix convenu. Quelques semaines plus tard, l'éleveur demande une seconde livraison. Qui se fait. Au moment de se faire payer, le cultivateur indique un prix supérieur au prix contractuel. L'éleveur en est étonné et proteste. Tu sais, les cours montent, à la bourse de Chicago. Alors... lui dit le cultivateur.

Depuis, l'éleveur a acheté des silots pour stocker la récolte qu'il fera livrer en une fois, à un seul prix.

Bin alors, à quoi ça sert ?

Laurence Jousserandot, journaliste à Radio-France : C'est parce que les chomeurs refusent trop d'offres d'emploi qu'on a autant de demandeurs d'emploi en France ?

Frédéric Lefèbvre, porte-parole de l'UMP : Non, ce n'est pas le sujet. Je veux dire, si on a, il y a des difficultés économiques. Il faut aider tout le monde à trouver un travail.

Le débat de midi, France-Info, 6 mai 2008.

14/04/2008 20:17

Lucides ?

Avec plus d'instruction on aurait des slogans moins cons.

(avril 2008, manifestations de lycéens)

27/11/2007 21:35

Vous avez dit 50 % ?

D'après France, portrait social - Édition 2007 :

  • 70 % d'une classe d'âge accède au niveau baccalauréat ;
  • 60 % d'une classe d'âge est titulaire du baccalauréat ;
  • 50 % d'une classe d'âge accède à l'enseignement supérieur ;
  • 40 % d'une classe d'âge est titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur.

(dans les années 1980, 30% d'une classe d'âge était titulaire du baccalauréat...)

21/11/2007 14:55

Otages ?

Le 20 novembre 2007, le Président de la République Française reçoit le Président de la République du Vénézuela, M. Hugo Chavez, et l'entretient des otages détenus par les FARC en Colombie.

Le même jour, devant l'Association des Maires de France, il déclare : Je dis qu'il y a des millions de français qui, après une journée de travail, quand il n'y a pas de bus, pas de métro, pas de train, sont exaspérés d'avoir le sentiment justifié d'être pris en otage.

(Franchement, il faut être totalement dénué de vergogne pour utiliser le même mot pour deux état, dont un fait courir un péril de mort et l'autre...)

30/06/2007 19:14

Culte de la personnalité ?

  • Sont-elles bonnes, toutes ses promesses de campagne [du candidat Sarkozy, NdlR] ?
  • Je ne sais pas si elles sont bonnes. Mais je pense qu[e Nicolas Sarkozy] a raison de les mettre en œuvre. Parce que ce qui est en jeu, c'est là crédibilité du politique. Et donc, quand Nicolas Sarkozy dit Je vais appliquer toutes mes réformes et comme ça, je vais redonner du lustre à la parole politique, il a entièrement raison.

Eric Besson, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques, vendredi 29 juin 2007, France-Inter.

03/06/2007 22:10

Comment se tirer une balle dans le pied ?

certains ministres sont ministres parce qu'ils ont une compétence particulière dans la société civile. Ce n'est pas mon cas, je suis un pur produit de la politique.

Valérie Pécresse, Dimanche 3 juin 2007, Canal +

(à confirmer)

01/06/2007 22:49

Injustice ?

Dis maman, pourquoi il pleut les jours fériés et il fait beau les jours d'école ?

(Il aurait pu avoir comme réponse que le ciel avait la gueule de bois depuis le 6 mai et qu'il dégobillait tout ce qu'il pouvait depuis.)

Spectacle ?

Si cet homme n'est pas sincère, c'est le plus grand acteur du monde.

Richard Bohringer, France-Inter, 28 mai 2007.

11/03/2007 10:16

Jaurès, vous avez dit Jaurès ? (ou faut-il regretter les anciens patrons ?)

Il n'y a de classe dirigeante que courageuse[1].

Note

[1] citation faite par la présidence du Médef, qui tout à son étonnement d'avoir oser citer Jaurès, en a oublié la suite

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23/09/2006 23:45

Anathasie, va-t-en !

Elle est encore là ?

13/09/2006 21:05

Prospective ? Vous avez dit prospective ?

(...) une remarque faite par Dominique De Calan au nom du MEDEF lors du colloque de Lyon. Il avait déclaré qu'il ne fallait pas attendre des entreprises qu'elles définissent précisément les emplois dont elles auront besoin dans trois ans, non seulement parce qu'elles ne le savent pas, mais parce qu'elles continueront dans de nombreux cas à préférer le niveau à la spécialité, sachant que sur les spécialités pointues prévisibles elles savent déjà globalement cibler en interne ou en formation continue les formations professionnelles pointues.

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