Vaguement dans l'ordre d'apparition sur scène :

  • on récupère la valeur travail si imprudemment clamée par l'adversaire ;[1]
  • on accueille à bras ouverts les traîtres ;[2]
  • on compte sur ses amis pour que rien de pas très net ne soit porté à la connaissance de la populace ;[3]
  • on se prend des vacances comme un vulgaire gagnant au loto mais aux frais de ses bons amis ;[4]
  • on décide qui on veut comme ministre ;[5]
  • on court dès potron-minet pour bien montrer que nous on est en forme et pas malade (comme l'ancien) ou vieillissant (comme le précédent) ;[6]
  • on modifie les statuts de la formation qui nous a porté au pinacle histoire de ne pas former un autre vizir qui veut devenir calife à la place du calife ;[7]
  • on reçoit force syndicats et formations représentatives avant même d'être entré en fonction et depuis les locaux du preum's, histoire de bien marquer son territoire ;[8]
  • on s'appuie sur un exécutif dans lequel chaque ministre est sous la dépendance d'un conseiller du preum's ayant en charge le même secteur, lui-même cornaqué par un conseiller personnel ayant en charge le même secteur ;[9]
  • on donne la responsabilté des secteurs définis comme étant du domaine réservé par le fondateur de la Vème (république, pas symphonie, soyez à ce que vous lisez !) des hommes d'ouverture.[10] Et le preum's claironne bien fort que tel ministre qui n'aurait pas remporté les élections générales dans sa circonscription pourra se trouver un autre job le 18 juin[11] [12]
  • on consulte à tour de bras, toutes les formations, syndicales ou pas, sur tous les sujets brûlants qu'on veut refroidir le plus rapidement possible [13] et quand on aura fait le tour des popotes, on décidera ; [14]
  • on accepte[15] comme porte-parole du gouvernement la Ministre (de la Culture et) de la Communication ; [16]

À suivre...[17]

PS : cherche Cassandre en état de prédire l'avenir...

Notes

[1] en oubliant au passage de mettre un article là où il faut (la valeur du travail) pour bien faire sentir que le travail n'a pas de valeur (sinon, les salariés ne seraient pas une variable d'ajustement) mais que si on veut avoir de la valeur (au sein de la société, on suppose), il faut travailler. Comprenne qui pourra.

[2] Surtout ceux qui connaissent par le menu et les rouages internes et les axes politiques détaillés puisqu'ils sont là pour chiffrer tout ça.

[3] Raté...

[4] C'est pratique un bon ami : ça sait toujours anticiper vos envies.

[5] Et on fait prendre à son premier ministre des vessies pour des lanternes (bah oui, j'ai été viré par l'ancien preum's et je revient à sa place <gniark>) en le faisant passer pour une truffe en même temps (c'est le double effet présidentiel).

[6] En plus, on est pas taillé pour courir.

[7] Un peu comme Chronos qui, ayant coupé les choses de papa Ouranos et ne voulant pas qu'il lui arrive la même mésaventure, bouffait ses enfants pour rester le maître du monde. Mais Rhéa veillait, Zeus fut épargné, la chèvre Amalthée le fit grandir, et quand il revient, <couic> les attributs de papa Chronos.

[8] Il me fatigue. (FM,en parlant de JC).

[9] Ca ne vous rappelle rien ? (en plus de faire passer les dits ministres pour des truffes, encore !).

[10] On les fait encore passer pour des truffes ? Sans compter les haut-commissaires (ça fait un peu ONU ou Croix-Rouge, ça) et les secrétaires d'état ;

[11] Jour de l'appel, mondieumondieumondieu (ctmetcsdc)

[12] Et ceux qui ne se présentent pas, comme certain ministre d'ouverture, plus huit autres ? Ejectés eux aussi ?

[13] On s'agite ? On fait du vent ? Attention au retour de flamme...

[14] Ca aussi, il lui a piqué le : J'écoute tout le monde et puis je décide moi.

[15] Ou on nomme, on désigne, on exige

[16] Vive l'information d'état !

[17] M'est avis que le 18 juin, le miroir aux alouettes va se briser en mille morceaux et qu'on n'aura même plus nos yeux pour pleurer.